Désemparée face à l’attitude problématique de son fils de 4 ans, Céline Poisson, une Parisienne de 50 ans, décide un jour de se confier à un collègue. Cette maman de deux enfants HPI, l’oriente vers une psychologue affiliée à l’AFEHP. Cette psychologue fait alors passer un test de QI au garçon qui révèle son haut potentiel. “Suite au bilan, il était conseillé de consulter divers spécialistes, comme un orthoptiste, mais je n’en connaissais pas. J’ai alors contacté la déléguée AFEHP de mon département, via le site web de l’association et elle m’a transmis les bons contacts de praticiens pour mon enfant. Cela m’a vraiment aidé dans mes démarches”.

“Mon fils peut enfin s’exprimer librement”

Elle devient alors adhérente de l’association et se renseigne sur le sujet du HPI, notamment en suivant plusieurs conférences éclairantes données par l’AFEHP. Quelques années plus tard, elle inscrit son fils aux groupes de paroles mensuels pour enfants et adolescents, animés par une psychologue de l’association. “Le premier groupe de parole était sur le thème de la justice, l’égalité, et l’équité : cela lui a beaucoup plu. Depuis, tous les mois, il participe à ce groupe où il peut parler librement. Il trouve cela très constructif.”

“J’ai obtenu des conseils très précieux”

De son côté, la maman s’inscrit aux nombreuses formations dispensées par l’association. Dernière en date, celle de Marie-Line Stenger, psychopédagogue, formatrice et auteure d’ouvrages sur le HPI, sur les compétences psychosociales. “C’était très enrichissant. Elle sait créer du lien entre les membres qui participent à ses ateliers. Elle nous donne des conseils très précieux et des références d’ouvrages très pertinents”, s’enthousiasme Céline Poisson. Elle profite aussi des nombreuses activités proposées par l’association. Elle assiste notamment tous les mois, à une séance de méditation.

Propos reccueillis par Audrey Berne