Ces mots frappent comme une condamnation à vie pour son fils. Mais Alexandra Stöckling-Susini s’est tournée vers l’AFEHP. Et rien ne s’est passé comme prévu !
“Qu’est-ce que je peux faire avec un enfant comme ça ? Il ne deviendra rien de bon”. Ces phrases, Alexandra Stöckling-Susini les a maintes fois entendues depuis que son fils aîné est entré en CP. D’après les enseignants, il est trop vif en classe et manque d’attention. Désemparée, Alexandra Stöckling-Susini décide de contacter l’antenne locale de l’AFEHP à Avignon.
L’AFEHP à l’écoute
Elle confie au responsable de l’antenne ses craintes. Celui-ci suggère de lui faire passer un test de QI. Une prise de contact réconfortante dont elle se souvient encore.
“J’ai été rassurée, on a pris le temps de m’écouter et j’ai ressenti une véritable empathie. J’ai d’ailleurs très vite recontacté l’antenne avec les résultats du bilan et elle m’a orientée vers les divers spécialistes pour faire face à la situation. ”
La maman va aussi vite découvrir que ses deux autres enfants sont aussi HPI.
Une bénévole très investie
Peu après, elle s’engage dans les activités de l’association et met rapidement la main à la pâte. Au niveau local, elle aide à organiser des moments conviviaux pour les familles : des repas ou des après-midis jeux de société par exemple, mais pas seulement. “Nous avons même invité le célèbre Olivier Revol, un médecin, neuro-psychiatre et pédopsychiatre spécialisé dans l’écoute et l’accompagnement des enfants HPI, à venir témoigner lors d’une conférence sur la phobie scolaire”, se remémore-t-elle
Aujourd’hui, Alexandra Stöckling-Susini est toujours investie et répond elle-même aux parents qui contactent l’antenne locale de l’AFEHP. La plupart du temps, ils s’inquiètent de voir leurs enfants ne plus vouloir aller à l’école ou se heurtent à des difficultés scolaires. “Discuter avec eux, les accompagner dans la mise en place d’une prise en charge auprès des spécialistes permet de dédramatiser la situation et d’apporter de l’espoir, des solutions. Contrairement à ce que l’on peut penser, les enfants HPI ont des profils très différents, donc c’est vraiment du cas par cas. J’explique aux parents que ce n’est pas parce que leur enfant rencontre des problèmes à l’instant T qu’il ne pourra pas les surmonter, bien au contraire ! ”
Et aujourd’hui que sont devenus de tels enfants ? Son aîné est étudiant en 3ème année dans une grande école de commerce et son deuxième fils suit une classe préparatoire en Mathématiques Physiques, tandis que la petite dernière poursuit sa scolarité au collège. Qui a dit qu’ils ne deviendraient rien de bon ?