La coach Anne-Paule Duboulet accompagne les jeunes en difficulté dans leur scolarité. Être aidée et aider : tel est le leitmotiv de cette adhérente AFEHP.
Anne-Paule Duboulet est devenue orthopédagogue et coach d’orientation après une carrière d’ingénieure. Elle reçoit et accompagne des jeunes, notamment HPI, dans son cabinet à Saint-Brieuc ou bien à distance, en Visio. Le Haut Potentiel Intellectuel est un sujet qu’elle connaît bien : elle est elle-même HPI et maman d’enfants HPI. Elle adhère à l’AFEHP en 2008, époque à laquelle elle a contacté l’association pour obtenir de l’aide pour son fils de 7 ans, qui venait de passer un test de QI. Aujourd’hui elle continue à s’informer et se former sur le sujet du HPI.
Pourquoi adhérer à l’AFEHP ?
« C’est intéressant d’être adhérent AFEHP, quand on est un professionnel. L’association nous propose beaucoup de formations, comme des conférences ou des formations spécialisées sur des sujets pointus. J’ai suivi celle sur « les troubles du dys », par exemple, animée par Alain Pouhet (auteur du livre « Les troubles dys, concrètement comment faire ? »), explique la coach. « On apprend de nouvelles choses sur le HPI, mais on bénéficie aussi du partage d’expériences des participants, professionnels ou parents. A mon sens, il est indispensable de se tenir au courant des préoccupations des parents, des découvertes, des sujets qui émergent. »
Aider les familles de HPI
Tous ces éléments nourrissent sa pratique professionnelle auprès des enfants précoces qu’elle accompagne. Cela lui permet aussi d’intervenir régulièrement pour l’AFEHP. « J’ai déjà animé un groupe de paroles, trois conférences et des formations notamment pour les parents sur le thème « Aider son enfant à bien apprendre » ou « Aider son enfant dans son orientation ». Quand je sens qu’un sujet pourrait intéresser les parents et les jeunes, qu’il y a un besoin et que je peux aider les familles, alors je n’hésite pas à proposer une animation à l’association ». De telles initiatives enrichissent en permanence les activités de l’AFEHP où l’entraide se situe au cœur des préoccupations des bénévoles.
Propos recueillis par Audrey Berne